Lorsque je réalise un portrait pour mon propre plaisir ou pour m'entrainer, j'ai une suite d'étapes implicites qui me mènent au résultat final, elles peuvent varier en fonction de la technique mais les voici pour une aquarelle que j'ai réalisé.
Le modèle que je choisi est souvent influencé par mes propres goûts, mais je passe certaines fois plusieurs heures à la recherche de l'image de départ idéal.
Je mets un point d'honneur à choisir une photo qui n'est pas déjà parfaite ; j'ai l'habitude de dire qu'un dessin doit apporter une valeur ajoutée à l'image d'origine. Si la photo se suffit déjà à elle même, il n'y a pas d'intérêt à la dessiner.
Le choix de la technique peut simplement relever d'un coup de tête ou d'un essai mais celui du support d'y adapte toujours. Ici j'ai choisi le format raisin (50x65cm) car je voulais m'essayer à un visage plus grand qu'à l'échelle et par la même occasion y mettre le plus de détails possibles.
C'est l'étape de loin la plus cruciale dans un dessin car toute la colorisation se basera dessus. Il ne faut pas hésiter à recommencer plusieurs fois un même élément jusqu'à ce qu'on en soit réellement satisfait. Le respect de l'échelle choisi et également un défi à ce moment là. Pour le Michael j'ai du passer plus de 4 heures sur le croquis.
A l'aquarelle, je commence par mettre en couleur la peau dans sa globalité, en commençant par des couleurs très claires et en rajoutant des épaisseurs petit à petit pour les ombres . Je mets en couleur la peau ainsi que le cou et je laisse en blanc les yeux, les lèvres et les cheveux pour les faire en dernier.
Je finis par les lèvres avec un pinceau très fin puis les yeux, en m'appliquant le plus possible car c'est vraiment ce qui donne toute sa ressemblance à un portrait.
J'ai terminé par les cheveux en faisait les nombreuses toutes petites mèches. Pour ça j'ai utilisé la toute pointe d'un pinceau médium en diluant avec beaucoup d'eau pour la transparence.
Je cherche à donner un peu plus de caractère au dessin, d'originalité. Ici pour orner les épaulettes de la veste, j'ai utilisé du papier mirroir, des strass et des perles argentées que j'ai colées. C'est la touche finale qui clot le dessin, ensuite il reste à le signer en faisant attention à ne pas raturer !
Les agencements du matériel
Lorsque je travaille avec une technique sèche, petit ou grand format ; j'ai tendance à travailler à plat sur une table. J'utilise tout l'espace à ma disposition et la table se retrouve envahi par le dessin mais je m'y retrouve aussi bien que si elle était parfaitement rangée.
Je travaille sur chevalet majoritairement en extérieur ou en intérieur par grande luminosité. Je m'en sers lorsque je travaille à la peinture. J'ai un deuxième chevalement plus petit à côté de moi pour y poser mon modèle.
Lorsque je travaille à plat je suis souvent en intérieur donc je m'installe toujours à côté d'une fenêtre et je fais attention à m'orienter de sorte à ne pas faire d'ombre. Je dispose ensuite tous mes pastels, crayons (et même lumière artificielle si besoin) autour de mon papier.
Avec une technique comme l'autre, je reste debout plusieurs heures afin de pouvoir m'éloigner si besoin et conserver un oeil autant objectif que possible sur mon travail.
De plus, lorsque je travaille en extérieur la peinture à tendance à sècher d'autant plus vite ce qui donne un "temps limité" au travail
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